Pour faire suite à mon article de la semaine passée et pour répondre aux questions que l’on me pose de plus en plus sur ce sujet, voici quelques conseils sur les pratiques écoresponsables et la protection de notre vie privée.
Vivons cachés. Si comme moi vous n’aimez pas « tout le bien » que vous veux Google au travers de ses pratiques commerciales, essayez d’éviter d’être une cible trop facile. Il existe quelques solutions pour cela, toutes basées sur une forme de dissimulation de votre présence sur le réseau. En premier, il est possible d’utiliser un agrégateurs de recherche (Metasearch Engine) qui s’interpose entre votre terminal (smart phone, micro-ordinateur, tablette) et les moteurs de recherche. Encore une fois, Google n’est pas le seul moteur de recherche qui existe pour naviguer sur le web (voir mon article précédent). Un agrégateur fonctionne en envoyant votre recherche sur plusieurs moteurs de recherche tout en vous isolant (masquage de l’adresse IP) du pistage que ces derniers auraient fait pour accumuler des informations sur vos habitudes de consommation (entre autre). Je vous recommande d’utiliser SEARX, un agrégateur basé sur un logiciel Libre (voir mes articles sur le Libre) et fonctionnant sur des serveurs qui ne sont pas la propriété de sociétés ayant pour but d’encourager votre consommation. De multiples instances de Searx sont accessibles pour remplacer votre moteur de recherche habituel (voir la liste sur le site officiel ). Une autre option serait d’utiliser QWANT, le moteur de recherche mis en avant par la communauté Européenne. Ce dernier semble également présenter les caractéristiques d’un agrégateur de recherches. En dernier choix, mais pas des moindres, on ne peut omettre de citer DuckDuckGo, un autre agrégateur de recherche. Toutefois, ce dernier relais des annonces commerciales et c’est pourquoi je le place en fin de liste.

Notez que ce n’est qu’une première étape car ayant échappé au pistage par le moteur de recherche, il faudra alors envisager d’échapper aux moyens de pistage présents sur les site commerciaux que vous allez consulter. Pour cela il existe des additifs (extensions ou modules complémentaires) que vous pouvez installer dans votre navigateur web habituel. Méfiance tout de même, tous ces additifs ne sont pas innocents. Certains d’entre eux sont en effets rachetés par les sociétés qui font partis des acteurs commerciaux du web que vos habitudes de consommateur intéressent. Ghostery en est un exemple, bien que se soit un bon produit. Le monde du web est complexe….
La liste de ces additifs est relativement modeste: Ghostery, uBlock, Privacy Badger, et quelques autres.
Un dernier conseil: utilisez des navigateurs produits sous licence libre (voir mes articles sur les logiciels libres). Voici une liste non limitative: Firefox (Mozilla), Chromium (logiciel Libre), Clikz (version de Firefox orientée protection des données).
Participons modestement au financement de projets écoresponsables en utilisant des services qui redistribuent une part des revenus que leur rétrocèdent Google ou les autres moteurs de recherche. Les services web en question sont des moteurs de recherche qui opèrent en sous-traitance des poids lourds du secteur (Google, Yahoo, etc..) et qui redistribuent une partie des revenus que leur concèdent ces derniers. Tous utilise la technique de l’agrégation des recherches à partir des moteurs les plus performants (Google et les autres) et vous assurent de cette façon une forme d’anonymat vis à vis de ces derniers (de la même façon que SEARX – voir première partie de mon article).
Les acteurs de ce type de redistribution d’une toute petite partie des revenus commerciaux engrangés par les poids lourds (Google en particulier):
LILO (une société Française);
etc..
Faites votre choix, en fonction de vos affinités avec le type de projet soutenu par chacun de ces moteurs de recherche. Ensuite remplacer Google, Bing, ou Yahoo (celui que vous utilisez habituellement) par celui que vous avez choisi et commencez à participer (modestement) au financement de projets qui font du bien à la planète, par le simple fait de faire des recherches sur le WEB.
Voila.