La HiFi et la vidéo HD intégrées au réseau local

Vous profitez sans doute sans le savoir de certaines des multiples possibilités de votre réseau local informatique.

Comment ?? Vous ne saviez pas que vous aviez un réseau local !? Le fait est avéré, si vous avez un accès internet (vous savez, avec la fameuse « Box » – voir mon article sur la « boite »), vous avez un réseau local. Si en plus vous avez lu le mode d’emploi de la « Box », vous savez que vous avez la possibilité de devenir administrateur de votre réseau local. C’est sur ce réseau local que vont se connecter (le plus souvent en wifi) les smartphones, micro-ordinateurs, smart TV, etc.. de votre domicile.

C’est le routeur intégré dans votre « Box » qui organise la façon dont vos différents terminaux (smartphone, micro-ordinateur, tablette, smart-TV, etc..) sont connectés au réseau local. Ce réseau local est connecté lui même à l’internet via la « Box » (par le couple modem/router intégré dans la boite).

Les présentations étant faites, passons aux possibilités que vous offre ce réseau local.

Votre « Box » utilise le standard d’interopérabilité DLNA pour vous permettre de faire communiquer très facilement tous les terminaux que vous connectez sur votre réseau. C’est particulièrement utile pour partager les ressources de vos équipements.

Premier exemple

Vous voulez profiter sur votre Smart TV de votre bibliothèque de vidéos et de musique stockée sur un disque dur amovible, sans avoir à connecter ce disque dur sur la Smart TV, car vous voulez partager cette bibliothèque en même temps avec d’autres appareils.

Votre « Box » (trio modem/router/processeur) est équipée de connecteurs USB. Le disque dur amovible qui contient votre bibliothèque multimédia doit être raccordé sur un de ces connecteurs. Le serveur DLNA de la « Box » doit être activé (voir mon article sur le bon usage de la boite). Sur la Smart- TV le client DLNA doit également être activé (menu configuration -voir le mode d’emploi de votre Smart-TV). Un (ou plusieurs) des programmes applicatifs (App) de votre Smart TV est dédié à la lecture des fichiers multimédia des serveurs DLNA du réseau. Votre bibliothèque sur le disque dur mobile est accessible en utilisant ce programme applicatif. Je ne donne pas de procédure pas à pas pour parvenir au programme, chaque fabricant de Smart-TV utilisant son propre système d’exploitation. Si votre Smart-TV fonctionne avec Android-TV (utilisé par Sony, en particulier), vous pouvez profiter de programmes lecteurs multimédia comme VLC, Kodi, et d’autres. A vous d’en explorer les possibilités.

Pour ceux qui veulent profiter de la qualité vidéo HD (voire 4K UHD) sur leur Smart-TV en passant par le réseau local, sachez que la liaison WiFi en raison de son débit hiératique et de sa maigreur en bande passante n’est généralement pas adaptée. Les réseaux câblés sont largement préférables (câbles Ethernet ou liaisons CPL via les circuits électriques).

Deuxième Exemple

Vous possédez une chaine HiFi (peut-être du matériel vintage, mais de qualité). Par ailleurs , vous avez constitué une bibliothèque de musique sur un disque dur et vous voulez en profiter sur votre chaîne HiFi (sans passer par la Smart-TV).

Pour réaliser cet objectif, vous devez raccorder un lecteur sur votre bon vieil amplificateur audio HiFi (de la même façon que sont raccordés la platine disques vinyle ou le tuner radio). Ce lecteur sera un équipement capable de lire les fichiers audio du disque dur et de les restituer sous forme analogique à l’entrée de l’amplificateur audio. Pour faire simple on envisagera d’utiliser un micro-ordinateur. Ce micro-ordinateur, s’il est équipé d’un port de sortie audio « casque » peut être connecté directement sur l’entrée « Line » de votre amplificateur audio (celle qui accepte des signaux audio de l’ordre d’un volt crête, pas celle ou vous branchez la platine vinyle). La connectique (jack -> RCA, en générale) peut s’acheter chez un fournisseur grand public du type Boulanger, Fnac, Darty et les autres. La lecture des fichiers audio du disque dur se fait alors en utilisant un programme que vous lancez sur le micro-ordinateur. La qualité audio que vous obtenez alors ne peut pas être considérée du niveau HiFi, pour deux raisons au moins:

  • Les circuits de traitement du signal digital audio qui sont intégrés au micro-ordinateur ne sont pas capables de transformer ce signal en son équivalent analogique sans introduire de déformation (circuits bon marché).
  • Les fichiers audio qui sont stockés sur le disque dur ne sont pas codés avec un algorithme de niveau HiFi. Le MP3 en particulier incorpore une compression du signal avec perte. Cette perte en qualité peut être très perceptible, voire rendre désagréable l’écoute de ces fichiers.

Pour ceux qui seraient intéressés par cette approche d’intégration des équipements, je suggère de réaliser l’installation décrite ci-dessus en premier pour tester la faisabilité d’une installation plus ambitieuse.

Si vous avez testé l’installation minimale décrite ci-dessus et que tout va bien, voici les éléments nécessaires pour une restitution HiFi de vos morceaux musicaux.

  1. Remplacez les circuits audio du micro-ordinateur par un DAC (convertisseur digital/analogique) de bonne qualité (on en trouve chez les revendeurs grand public habituels -Darty, Boulanger et les autres). Pour cela il faut connecter le DAC sur un des connecteurs USB du micro-ordinateur. Ensuite il faut réorienter le signal audio sur le DAC. Pour cela il faut intervenir sur les paramètres de fonctionnement du système d’exploitation. Une bonne occasion de vous familiariser avec la configuration de votre micro-ordinateur… Il suffit ensuite de connecter la sortie analogique du DAC sur l’entrée ligne de l’amplificateur audio de votre chaîne HiFi (en lieu et place de la connexion directe sur la sortie casque du micro-ordinateur).
  2. Préférez des fichiers audio enregistrés avec des algorithmes de codage de niveau HiFi (FLAC, ALAC, WAV, OGG, etc..) et si possible avec une fréquence d’échantillonnage élevée (au moins 44 KHz qui correspond à la fréquence utilisée pour les CD audio).

Troisième exemple

Basé sur le deuxième exemple. Vous devez donc avoir au préalable réalisé l’installation proposée en exemple précédent. Nous allons maintenant déporter le stockage des fichiers multimédia en un autre lieu (par exemple une autre pièce de la maison) et le rendre accessible par connexion sur le réseau local . Le micro-ordinateur utilisé pour la lecture des fichiers musicaux et connecté à l’ampli de la chaîne HiFi devient alors un des clients qui peuvent se connecter à votre bibliothèque multimédia. On peut imaginer que pendant que vous écoutez une symphonie dans le salon, une autre personne visionne, sur la Smart-TV dans la chambre, un film HD stocké sur votre Disque Dur .

Rien de plus facile que de connecter votre Disque Dur amovible sur votre « Box » et d’exploiter le serveur DLNA de la « Box » pour rendre accessible votre bibliothèque multimédia à tous les terminaux raccordés sur votre réseau local (voir premier exemple ci-dessus).

Quatrième Exemple

Nous atteignons avec cet exemple un niveau de versatilité supérieur, avec notamment des possibilités étendues d’organisation des bibliothèques multimédia.

Après avoir mis en œuvre et testé les installations proposées dans les exemple précédents, utilisons maintenant un serveur offrant plus de possibilités que le serveur DLNA de la « Box ». Cet autre serveur peut être un micro-ordinateur uniquement dédié à cette fonction ou un NAS (serveur de stockage en réseau). L’avantage des petits NAS grand public (chez Synology, Qnap et d’autres fabricants) c’est qu’il sont fournis avec une interface utilisateur simple qui permet de mettre en place tous les services nécessaires, aisément). La configuration d’un micro-ordinateur dédié comme serveur généraliste de fichiers requiert une certaine expertise et fera l’objet d’un article ultérieur. Toutefois, sans qu’il soit besoin d’une expertise particulière il est possible d’installer une occurrence d’un serveur PLEX sur une machine dédiée. Le serveur PLEX s’installe comme tout programme classique, quelque soit le système d’exploitation de la machine dédiée (MS-Windows, Linux, MacOS). Une fois installé ce serveur devient accessible sur votre réseau local à tous les terminaux raccordés au réseau.

Pour profiter des possibilités d’organisation, et de présentation de votre bibliothèque multimédia, il faut installer le programme client PLEX sur les terminaux (Smart-TV, micro-ordinateur, tablette, Smart Phone) que vous voulez utiliser pour profiter de votre bibliothèque. PLEX est gratuit.

Voila.

Quel format de fichier à la prise de vue ?

Tout photographe s’est un jour demandé s’il devait enregistrer ses photos au format RAW ou au format JPEG. Ces formats sont des formats d’enregistrement d’images photographiques dans des fichiers informatiques. Certains choisissent le JPEG pour sa simplicité d’utilisation et la compacité de ses fichiers. D’autres préfèrent le RAW pour sa souplesse et les possibilités qu’il offre au post-traitement (ou retouche).

Comme souvent en photographie il n’y a pas de réponse toute faite, chaque format ayant ses avantages et ses inconvénients. Chacun définira la solution la plus adaptée en fonction de ses besoins, du temps dont il dispose, de sa philosophie…

Je vous propose de passer en revue les principales forces et faiblesses de chacun des ces formats pour vous aider à faire le bon choix.

Le format RAW

Un fichier RAW est un fichier brut issu du capteur de l’appareil photo. Il n’a subi aucune modification ni compression par le boitier. Il est communément considéré comme l’équivalent du négatif en photographie argentique. Ce format est disponible sur tous les boitiers sérieux et sur les Smartphones récents (tout en restant plutôt réservé aux Smartphones du haut de gamme). Les fichiers RAW ont une structure qui est propre à la marque du fabricant de l’appareil photo. Il sont nommés .NEF chez Nikon, .CR2 chez Canon, etc.. Il faut donc utiliser un logiciel qui applique les bons algorithmes pour les lire.

Avantages :

  • Le format RAW offre plus de possibilités en post-production: il permet notamment de modifier l’exposition, la saturation, la netteté, la courbe de contraste… avec moins de perte de qualité que sur un fichier JPEG.
  • Les modifications apportées en post-production (retouche d’image) ne dégradent pas l’image originale (les traitements sont enregistrés dans un fichier annexe (ou side-car) sans modifier le fichier original. Les logiciels adaptés à ce traitement sont nombreux (Adobe Lightroom, DxO PhotoLab, Dark Table, Raw Therapee, etc..). Les logiciels sous licence Libre (Dark Table, Raw Therapee) peuvent être utilisés gratuitement.
  • La balance des blancs peut être ajustée dans un logiciel, sans aucune perte de qualité.
  • Le RAW présente une plage dynamique plus étendue (écart maximal entre la zone la plus sombre et la zone la plus claire d’une photo). Les images ont donc plus de détails dans les parties sombres et dans les parties claires.

Inconvénients :

  • Le fichier RAW est plus encombrant qu’un fichier JPEG et la carte mémoire de l’appareil photo est remplie plus rapidement. Il faut plus de temps pour télécharger les images sur l’ordinateur. La mémoire tampon de l’appareil photo est saturée plus rapidement en mode rafale…
  • Un fichier RAW n’est pas exploitable directement, il nécessite un traitement sur l’ordinateur.
  • Il faut posséder un logiciel spécifique pour le traitement et la conversion du fichier dans un format d’image universel (JPEG, TIFF, DNG etc.).

Le format JPEG

Lorsque vous photographiez en JPEG, l’appareil photo va automatiquement appliquer un ensemble de traitements (saturation, courbe de contraste, netteté…) sur l’image brute avant de l’enregistrer sur la carte mémoire.

Avantages :

  • Le fichier ayant déjà été traité par l’appareil photo, l’image peut être utilisée tout de suite.
  • Les fichiers JPEG sont des fichiers compressés, ils sont donc moins encombrants que les fichiers RAW. On peut enregistrer davantage de photos sur une carte carte mémoire, télécharger plus rapidement les photos sur l’ordinateur et prendre plus de photos en mode rafale avant que la mémoire tampon de l’appareil ne soit saturée…
  • Le format JPEG est un format universel, reconnu par la très grande majorité des applications informatiques.

Inconvénients :

  • L’image ayant déjà subi une série de traitements, les retouches supplémentaires entrainent une perte de qualité (notamment si vous souhaitez modifier l’exposition)
  • Une modification de la balance des blancs entraine une perte de qualité de l’image.
  • La plage dynamique est plus réduite que sur une image au format RAW.

Arbitrage

JPEG est préférable si (entre autre):

  • vous ne souhaitez pas faire de retouches sur vos photos ou des retouches mineures.
  • vous avez besoin de diffuser rapidement vos photos. Les photographes sportifs et plus généralement les photo-reporters privilégient le format JPEG car ils doivent transmettre rapidement leurs clichés à leur rédaction.
  • vous photographiez des sujets très mobiles (animaux, sportifs…). Vous pouvez prendre plus de photos avec le mode rafale de votre appareil photo.

RAW est préférable si vous privilégiez la qualité des images. Les photographes de paysage, de mode ou encore d’architecture préfèrent en général les plus grandes possibilités offertes par le format RAW en post-traitement.

A l’heure actuelle, de nombreux boitiers permettent d’enregistrer simultanément dans les deux formats. Si vous êtes encore indécis, cela peut être un bon compromis. Vous n’aurez à retoucher que les photos qui en ont vraiment besoin.

Voila.

Du bon usage de la « boite » (le couple Modem/router)

Rien de plus agaçant que de constater l’influence que les mots utilisés par les marketeurs ont sur la perte de repères du consommateur. Les offres « Triple Play » qui font bon ménage avec la « Box » sont au départ typiquement françaises. Alors pourquoi utiliser des mots de la langue Anglaise ? Tout ça pour rendre ces produits plus attractifs et également pour vendre des abonnements aux services TV payants en plus de la fourniture d’accès au téléphone et à internet. Ce n’est pas de la vente forcée, puisque c’est pour le bien du consommateur. La Box est le résultat d’une politique marketing pour offrir plus au consommateur et s’imposer par rapport à la concurrence. En donnant un nom à l’assemblage d’un modem, d’un routeur, d’un décodeur TV, et d’une partie micro-ordinateur, on a également réussi à rendre un produit indispensable dans l’esprit du public.

La « Box » est devenue incontournable et si bien intégrée dans le langage que les utilisateurs confondent la boite qui contient le modem/routeur avec celle fournie en plus, dans certains cas, pour le décodeur TV. Chez certains utilisateurs ces boites sont fournies par des opérateurs différents (par exemple Bouygues et SFR ou Orange et un autre). J’ai connaissance de quelques cas ou les boites installées chez l’utilisateur sont redondantes (elles assurent les mêmes fonctions).

Le passage a la vente liée de trois services distincts par un même opérateur (à droite)

De plus il est devenu très difficile de trouver en France un Fournisseur d’Accès Internet (FAI) qui propose des contrats de fourniture avec uniquement l’accès internet. Pour les FAI, la vente liée (Triple Play ») est devenue une arme pour gagner des parts d’un marché très concurrentiel, si bien que cette offre a écrasé les autres.

Voila pour la partie défense du consommateur. Je vous encourage donc à réfléchir à l’usage que vous faites de votre TV, et au fait que vous pouvez probablement vous passer des 300 chaînes qui vous sont proposées par votre FAI. Les 32 chaines de la TNT sont gratuites, ne l’oubliez pas.

Venons en maintenant à la partie technique. Le couple modem/router est la passerelle qui vous permet de relier votre réseau local à l’internet (l’ensemble des appareils qui chez vous, se connectent à l’internet est d’abord connecté à un réseau local – le votre). Pour adapter l’usage de votre passerelle à vos besoins et aussi pour sécuriser votre installation le constructeur a prévu une interface utilisateur très facile d’accès. L’accès à cette interface emprunte le réseau local. Il faut utiliser un terminal (de préférence un micro-ordinateur), le connecter au réseau local et lancer votre navigateur internet préféré. L’accès à l’interface administrateur est assurée en pointant l’adresse IP du routeur. Cette adresse, ainsi que l’identification et le mot de passe sont inscrites sur l’étiquette de l’équipement. L’adresse IP est généralement « 192.168.0.1 », à écrire (sans les guillemets) dans la zone appropriée de votre navigateur. Une fois l’interface utilisateur affichée sur votre écran, vous devez vous enregistrer en temps qu’administrateur (lisez l’étiquette sur l’équipement, le mot de passe par défaut y est écrit).

La première chose à faire pour éviter les intrusions frauduleuses dans votre réseau: Changez le mot de passe par défaut (il est écrit sur tous les boitiers du même constructeur, donc tout le monde le connait). Ensuite, considérez vos besoins en filtrage des accès à l’internet au travers du pare feu. Votre équipement intègre un pare feu qui vous permet de restreindre les accès à l’internet à certaines heures, pour certains terminaux. De plus vous pouvez si nécessaire attribuer des adresse IP fixes aux terminaux qui seront raccordés sur votre réseau local. Cela peut être utile si vous avez des serveurs de fichier ou de médias, pour éviter leur réattribution aléatoire d’adresse en cas de panne d’alimentation électrique ou de débranchement accidentel ou volontaire de la passerelle.

Vous pouvez également, entre autre:

  • changer le serveur DNS (Serveur de Nom de Domaine) défini par défaut,
  • paramétrer les réseaux Wifi (en particulier la partie protection, et les mots de passe),
  • paramétrer le serveur DLNA et l’utiliser comme serveur multimédia en attachant un disque USB au router .

Un dernier conseil, tenez à jour un répertoire (papier ou digital) ou vous conservez vos mots de passe. Pour sauvegarder mes mots de passe (plus d’une vingtaine), j’utilise Bitwarden un coffre fort digital que vous pouvez installer en module complémentaire de votre navigateur internet préféré.

Voila.

Modules camera des Smart Phones

Au moment d’un achat, les performances des modules camera peuvent être un des critères de choix d’un téléphone portable. Voici quelques éléments techniques qui peuvent intervenir dans une décision.

Tous les Smart Phones pour le marché du grand public sont équipés d’au moins deux cameras: une à l’avant (pour les selfies), une à l’arrière (celle qui fait ressembler le téléphone à un appareil photo). Les performances de la camera arrière sont toujours supérieures (surtout en résolution de l’image) à celle de la camera avant.

Les caractéristiques optiques à examiner sont: l’ouverture de l’objectif, la distance focale, le champ de vision.

L’ouverture (nombre f) indique la taille de l’ouverture du diaphragme de l’objectif, qui contrôle la quantité de lumière atteignant le capteur d’image. Plus le nombre de diaphragme est bas, plus l’ouverture du diaphragme est grande, donc plus la lumière atteint le capteur. Habituellement, le nombre f spécifié est celui qui correspond à l’ouverture maximale possible du diaphragme. Les modules camera les plus performants présentent un f:1.4 ou voisin. Cela garantit de meilleures photos pour des prises de vue en basse lumière.

Distance focale. La distance focale est la distance en millimètres entre le capteur d’image et la centre optique de la lentille. La distance focale équivalente en 35 mm indique la distance focale à laquelle une caméra plein format atteindra un angle de vue identique à celui de la caméra du dispositif. Elle est calculée en multipliant la distance focale réelle de la caméra du dispositif par le facteur de recadrage de son capteur. Le facteur de recadrage peut être déterminé comme le rapport entre la diagonale du capteur plein format 35 mm et celle du capteur du dispositif mobile. Une distance physique de 4.2 mm équivaut par exemple sur un appareil donné à une distance focale de 26 mm sur un appareil photo 35 mm plein format.

Le champ de vision indique quelle partie de la scène devant la caméra sera photographiée. Il dépend non seulement de la distance focale, mais également de la taille du capteur. Il peut être calculé à partir de l’angle de champ de l’objectif et le facteur de recadrage du capteur. L’angle de champ c’est l’angle entre les deux points les plus éloignés de la diagonale du cadre. Les modules camera des Smart Phones ont en général un angle de champ compris entre 70° et 80°.

Les caractéristiques digitales (performances de l’électronique et du traitement informatique) à considérer sont: la résolution de l’image, la taille des pixels du capteur, le format et le type de capteur.

Résolution de l’image: Une des caractéristiques principales des caméras c’est la résolution de l’image. Elle représente le nombre des pixels à l’horizontale et à la verticale de l’image. Pour le marketing, les fabricants de smartphones indiquent souvent la résolution en mégapixels, en indiquant ainsi le nombre approximatif des pixels en millions.

Taille de pixel: D’habitude, les pixels sont mesurés en microns. Les plus grands pixels sont capables d’enregistrer plus de lumière et respectivement offrent une meilleure qualité de la prise de vue dans des conditions de basse luminosité et une plage dynamique (gamme dynamique) meilleure par rapport aux pixels plus petits. En revanche, les pixels plus petits permettent d’augmenter la résolution tout en conservant le même taille de capteur.

Format de capteur: Le format optique de capteur d’image est un indicateur de sa forme et sa taille. D’habitude, il est exprimé en pouces.

Au niveau du traitement digital et des options logicielles de fonctionnement il faut également être vigilant à l’étendue des possibilités offertes. En particulier les performances de l’autofocus, la présence des réglages ISO, la stabilisation de l’image sont des critères importants.

Quelques unes des fonctionnalités logicielles et matérielles de la caméra principale, qui améliorent sa performance:

  • Autofocus
  • Prise de vue en continu
  • Zoom numérique
  • Stabilisation d’image optique
  • Géolocalisation
  • Prise de vue panoramique
  • Prise de vue HDR
  • Mise au point tactile
  • Détection de visage
  • Réglages de balance des blancs
  • Réglages ISO
  • Correction d’exposition
  • Retardateur
  • Mode Scène
  • Autofocus à détection de phase

Bien entendu les performances des fonctionnalités logicielles sont liées aux performances de la partie processeur du Smart Phone, en particulier à la vitesse de traitement des données. Les Smart Phones équipés des processeurs haut de gamme dernière génération sont logiquement plus performants.

Pour établir une base de comparaison, l’un des modules photo les plus performants du moment, celui du Galaxy S20 Ultra (Samsung) est équipé de quatre capteurs : un principal de 108 mégapixels, un ultra grand-angle de 12 MP et un téléphoto 4x de 48 MP puis enfin un capteur « ToF ».  Le plus innovant est le téléphoto qui permet d’obtenir un zoom hybride 100x. C’est tout bonnement impressionnant. Bien entendu ces performances ont un prix, celui d’un équipement haut de gamme (un peu plus de 1000 €).

Enfin et pour terminer, la technologie évolue tellement vite que des équipements haut de gamme usagés vendus reconditionnés (âgés de 3 à 4 ans maximum pour bénéficier d’un bon niveau technologique) sont une bonne option pour faire de belles photos avec un téléphone portable.

Et voila.

Configurer son logiciel gestionnaire d’e-mail

Si vous vous contentez de l’application pré-installée sur votre Smart Phone pour gérer votre courrier électronique, avec un compte chez un des principaux acteurs du secteur, il y a peu de risque que vous rencontriez la moindre difficulté de configuration.

Le problème de la configuration d’un logiciel gestionnaire d’e-mail peut se poser dès que l’on veut sortir des installations assistées voir automatisées que propose les FAI (si vous utilisez une boite e-mail, vous avez un accès à Internet au travers d’un contrat de fourniture d’accès avec un FAI: SFR, FREE, Orange, Bouygues etc..). Au pire vous vous contentez peut-être d’une Webmail (une interface fournie via un accès à la page web dédiée du fournisseur de service) à laquelle vous vous connectez avec votre navigateur Web.

Si vous voulez utiliser un logiciel gestionnaire digne de ce nom sur votre micro-ordinateur, vous allez peut-être rencontrer des difficultés de configuration. Les logiciels dont il est question intègrent en général plusieurs fonctions (calendrier, contacts, multiples comptes, etc..)

Parmi les logiciels en question, et en particulier ceux sous licence Libre, on peut citer : Thunderbird (Mozilla), Zimbra (compatible avec Outlook), SeaMonkey, Evolution, etc… Bien entendu n’oublions pas Outlook commercialisé par Microsoft. Les logiciels sous licence Libre sont utilisables sans avoir à les acheter.

Tout d’abord voyons (très grossièrement) comment fonctionne un service de courrier électronique. La boite de courrier (Mailbox) est hébergée sur un serveur (site internet) du fournisseur de service (votre FAI ou Google, Yahoo, etc..). A ce serveur peuvent se connecter des utilisateurs par le truchement d’un terminal (Smart Phone, micro-ordinateur, Tablette) utilisant un logiciel gestionnaire de courrier (Mail User Agent). Les transferts de courriers sont réalisés au travers des liaisons Internet avec des protocoles de communication qui sont entre autres le SMTP (Simple Mail Transfert Protocol) qui s’occupe de l’envoie de mail et les protocoles POP (Post Office Protocol) ou IMAP (Internet Message Access Protocol) pour la réception. La principale différence entre les deux protocoles de réception est que le protocole POP récupère par défaut les mails sans laisser de copie sur le serveur mail (pour ne pas surcharger les serveurs). Le protocole IMAP, lui, ne fait qu’une simple “copie” de vos mails, et laisse les originaux sur le serveur.

Pour configurer le logiciel gestionnaire de courrier électronique il faut lui donner des informations pour qu’il utilise l’adresse internet du serveur, les bons protocoles, le port de communication en entrée et celui en sortie du serveur de messagerie et le protocole de sécurité utilisé. Ces paramètres peuvent être saisis dans la section « comptes » ou « Paramètres » de votre logiciel. Voici ci-dessous quelques uns des réglages à réaliser en entrée, pour les comptes les plus courants:

Les réglages pour la sortie, toujours pour les comptes les plus courants:

Ces informations sont normalement délivrées par le fournisseur de service chez qui vous avez ouvert un compte de messagerie. N’hésitez pas à faire une recherche des paramètres de configuration sur le site Web de votre fournisseur s’il ne figure pas parmi ceux cités ci-dessus.

Et voila.

Obsolescence des équipements et des logiciels

Notre société industrielle organisée autour du capital et de la libre concurrence ne peut survivre que par la consommation. Notre appétit naturel (et culturel) pour plus de bien, plus de confort, plus de nouveauté est le moteur de cette consommation. Et pour produire des biens et des services il faut innover, renouveler ce qui a été produit, sans fin.. Le remplacement d’un bien usagé par un autre fait partie du cycle normal (ou ressenti comme tel). La réduction des coûts de fabrication pour parvenir à vendre à plus de clients mène à une réduction de la durée de vie des produits. Les acteurs économiques du fabricant au distributeur, confrontés à la concurrence, sont également tentés de réduire volontairement la durée de vie des produits, pour pouvoir en produire de nouveaux. On parle alors d’obsolescence programmée. On considère cette dernière comme vilaine (tricherie et atteinte à la liberté du consommateur) alors qu’on ne considère pas comme vilaine l’obsolescence qu’on pourrait dire naturelle. A bien y regarder nous devrions peut être remettre en question notre vision du monde.

Les produits technologiques pour le grand public (Smart Phones, ordinateurs, tablettes, produits connectés, etc..) ont ceci de remarquable que leur durée de vie sans panne peut dépasser les quinze ans. Mais les progrès réalisés dans la miniaturisation, les logiciels, les technologies sont tellement rapides qu’un produit est considéré obsolète bien avant sa fin de vie physique (due à panne ou mauvais entretien).

Un exemple parmi d’autres: La société Samsung commercialise des Smart Phones qui sont équipés, pour les plus chers d’entre eux, de la dernière version du système d’exploitation (Android). Le fabricant assure la mise à jour de ce système d’exploitation pendant 3 ans. Au delà, les mises à jour sont rendues impossibles. Cette stratégie (en partie justifiée par l’évolution rapide des système d’exploitation et des supposés pré-requis pour un fonctionnement correct) provoque pour l’utilisateur l’impossibilité de suivre l’évolution des applications. Au delà d’un terme de 5 à 6 ans après son achat, les capacités du Smart Phone à remplir des fonctions courantes s’en trouvent réduites. L’utilisateur, lassé de ces limitations, se tourne alors vers le renouvellement du produit. Cet exemple peut être repris en pire pour les Smart Phones d’entrée de gamme (les moins chers) qui sont généralement équipés lors de leur commercialisation d’une version dépassée du système d’exploitation. Obsolescence plus rapide assurée. Vous trouvez ça normal, puisque le produit est moins cher. Et bien figurez-vous que ces produits moins cher sont ceux qui inondent le marché et que leur renouvellement rapide provoque plus d’extraction de métaux et de terres rares, plus de consommation d’énergie pour la transformation des matières premières, etc..

A chacun d’en tirer les conclusions qui lui conviennent.

Voici maintenant quelques conseils pour faire vivre plus longtemps vos équipements technologiques et ainsi réduire votre empreinte carbone.

1- A l’achat, choisir toujours un équipement qui peut être mis à niveau facilement et si possible qui est doté de possibilités d’extension;

2- Si vous êtes capable de bien cerner l’utilisation que vous allez faire de votre équipement, si vos besoins en performance sont limités, pensez à explorer le marché de l’occasion. On y trouve des équipements reconditionnés à des prix incroyables.

3- Faire régulièrement les mises à jour système et logiciel;

4- Entretenir l’équipement et suivre les précautions d’emploi données par le fabricant;

5 – Dès qu’une diminution des performances initiales apparaît, ne pas hésiter à faire un diagnostic (ou à le sous-traiter) pour trouver la cause. Il peut s’agir d’une infection du système, d’un défaut de maintenance, de la panne d’un consommable (batterie, mémoire de masse) ou d’un composant remplaçable.

6- Un vieil équipement peut être remis à niveau en intervenant sur le système d’exploitation (remplacement, upgrade). On peut ensuite lui trouver une nouvelle utilisation (ou différente), ou s’en servir en dépannage.

7- Si vraiment l’appareil est devenu inutile, pensez au recyclage.

Voila.

Agendas partagés

Une question m’a été posée récemment au sujet du lien entre l’agenda du Smartphone et les agendas tenus sur les autres terminaux (micro-ordinateurs, tablettes). Comment synchroniser les informations de l’agenda du téléphone portable avec les logiciels d’agendas utilisés sur les autres appareils ?

C’est très simple (et la question ne se pose même pas si l’on utilise des produits Apple).

Il existe comme d’habitude différentes possibilités. Je n’aborderai en premier que la procédure la plus simple (mais pas la plus respectueuse de la vie privée).

Des comptes de services Google (dont l’agenda) sont accessibles à tout possesseur de téléphone portable utilisant le système Android. D’autres services « cloud » de ce type sont disponibles, souvent proposés par le fabricant du téléphone (Samsung par exemple). Il convient d’ouvrir un de ces comptes pour pouvoir utiliser le partage d’agenda. Sur les autres terminaux, il suffira alors de déclarer l’utilisation de ce compte pour partager l’agenda qui lui correspond (le même que celui du téléphone, synchronisé par le service cloud). Dans le cas des comptes Google, l’adresse eMail du Compte Google sert de lien. Si la connexion avec le compte cloud n’est pas prévue par le logiciel d’agenda que vous utilisez sur l’autre terminal (par exemple le PC), alors utilisez le navigateur Web « Google Chrome » avec son extension Google Agenda.

Il est possible de synchroniser dans la même application d’agenda plusieurs comptes de ce type (qui correspondent aux emplois du temps de différentes personnes). Il est alors possible de partager les agendas de Mr et Mme et des membres de la famille, ou de partager les agendas des membres d’une équipe, etc..

Pour les plus téméraires et aussi pour ceux (les mêmes, surement) qui sont concernés par le respect de la vie privée et la protection des données personnelles, voici la deuxième possibilité. Il est ici question de s’affranchir de l’emprise de Google. Le partage et la synchronisation de données, ici l’agenda, nécessitent de recourir à une architecture de type clients-serveur. Dans ce type d’architecture un ordinateur joue le rôle de serveur et d’autres ordinateurs (ou similaires) se connectent à lui pour utiliser les services qu’il héberge. Le serveur tient les données de l’agenda. Le serveur met à jour les données de l’agenda des clients et reçoit les modifications réalisées par les clients. Nous avons donc besoin d’un serveur Web. Pourquoi ne pas utiliser notre propre serveur auto-hébergé pour assurer cette fonction plutôt que de recourir à une société spécialisée ?

C’est donc ce que j’ai fait (voir mon article sur l’auto-hébergement pour la partie structure). Pour la partie matériel il faut bien entendu un micro-ordinateur avec un minimum de ressources (un vieux PC inutilisé -pas plus de 15 ans d’age – et recyclé peut convenir). Il faut également une connexion internet qui offre un débit suffisant (au minimum 3 Mbit/s en flux montant). Pour la partie logiciel de notre installation l’offre Open Source (logiciels sous licence Libre) est suffisamment étendue et mature pour garantir une installation sans surprise et une maintenance facile. Je recommande toutefois à ceux qui seraient rebutés par l’installation de A à Z de faire l’acquisition d’un petit NAS (Serveur de Stockage en Réseau) sur lequel tous les services sont pré-installés. QNAP ou Synology sont les marques les plus sérieuses pour de petits NAS à usage domestique. Les interfaces d’administration de ces appareils sont vraiment faciles à utiliser. Le prix de ce type d’appareil est comparable à celui d’un micro-ordinateur d’entrée de gamme. Et en plus vous bénéficiez de toutes les applications qui permettent de stocker et de diffuser du multimédia (musique, video..) sur le réseau local domestique (et au delà si cela vous intéresse).

Et voila.

Vie privée, environnement et Internet

Pour faire suite à mon article de la semaine passée et pour répondre aux questions que l’on me pose de plus en plus sur ce sujet, voici quelques conseils sur les pratiques écoresponsables et la protection de notre vie privée.

Vivons cachés. Si comme moi vous n’aimez pas « tout le bien » que vous veux Google au travers de ses pratiques commerciales, essayez d’éviter d’être une cible trop facile. Il existe quelques solutions pour cela, toutes basées sur une forme de dissimulation de votre présence sur le réseau. En premier, il est possible d’utiliser un agrégateurs de recherche (Metasearch Engine) qui s’interpose entre votre terminal (smart phone, micro-ordinateur, tablette) et les moteurs de recherche. Encore une fois, Google n’est pas le seul moteur de recherche qui existe pour naviguer sur le web (voir mon article précédent). Un agrégateur fonctionne en envoyant votre recherche sur plusieurs moteurs de recherche tout en vous isolant (masquage de l’adresse IP) du pistage que ces derniers auraient fait pour accumuler des informations sur vos habitudes de consommation (entre autre). Je vous recommande d’utiliser SEARX, un agrégateur basé sur un logiciel Libre (voir mes articles sur le Libre) et fonctionnant sur des serveurs qui ne sont pas la propriété de sociétés ayant pour but d’encourager votre consommation. De multiples instances de Searx sont accessibles pour remplacer votre moteur de recherche habituel (voir la liste sur le site officiel ). Une autre option serait d’utiliser QWANT, le moteur de recherche mis en avant par la communauté Européenne. Ce dernier semble également présenter les caractéristiques d’un agrégateur de recherches. En dernier choix, mais pas des moindres, on ne peut omettre de citer DuckDuckGo, un autre agrégateur de recherche. Toutefois, ce dernier relais des annonces commerciales et c’est pourquoi je le place en fin de liste.

Structure d’un agrégateur de recherches

Notez que ce n’est qu’une première étape car ayant échappé au pistage par le moteur de recherche, il faudra alors envisager d’échapper aux moyens de pistage présents sur les site commerciaux que vous allez consulter. Pour cela il existe des additifs (extensions ou modules complémentaires) que vous pouvez installer dans votre navigateur web habituel. Méfiance tout de même, tous ces additifs ne sont pas innocents. Certains d’entre eux sont en effets rachetés par les sociétés qui font partis des acteurs commerciaux du web que vos habitudes de consommateur intéressent. Ghostery en est un exemple, bien que se soit un bon produit. Le monde du web est complexe….

La liste de ces additifs est relativement modeste: Ghostery, uBlock, Privacy Badger, et quelques autres.

Un dernier conseil: utilisez des navigateurs produits sous licence libre (voir mes articles sur les logiciels libres). Voici une liste non limitative: Firefox (Mozilla), Chromium (logiciel Libre), Clikz (version de Firefox orientée protection des données).

Participons modestement au financement de projets écoresponsables en utilisant des services qui redistribuent une part des revenus que leur rétrocèdent Google ou les autres moteurs de recherche. Les services web en question sont des moteurs de recherche qui opèrent en sous-traitance des poids lourds du secteur (Google, Yahoo, etc..) et qui redistribuent une partie des revenus que leur concèdent ces derniers. Tous utilise la technique de l’agrégation des recherches à partir des moteurs les plus performants (Google et les autres) et vous assurent de cette façon une forme d’anonymat vis à vis de ces derniers (de la même façon que SEARX – voir première partie de mon article).

Les acteurs de ce type de redistribution d’une toute petite partie des revenus commerciaux engrangés par les poids lourds (Google en particulier):

Give Water;

LILO (une société Française);

Ekoru;

Ecosia;

EveryClick;

Elliot for Water;

Givero;

etc..

Faites votre choix, en fonction de vos affinités avec le type de projet soutenu par chacun de ces moteurs de recherche. Ensuite remplacer Google, Bing, ou Yahoo (celui que vous utilisez habituellement) par celui que vous avez choisi et commencez à participer (modestement) au financement de projets qui font du bien à la planète, par le simple fait de faire des recherches sur le WEB.

Voila.

Sauvegarde et restauration

Une des questions fréquemment posées par les utilisateurs de téléphones portables: Comment sauvegarder mes contacts, mon agenda ?

C’est simplissime. En fonction du système d’exploitation (Android, ou Apple iOS), des services destinés à assurer ces taches sont pré-installés sur l’appareil. Ces services font appel à un abonnement au cloud (gratuit) ou à un stockage sur un autre appareil (micro-ordinateur, tablette, disque externe, etc..).

Pour les systèmes Android (procédure testée sur appareils Samsung) il faut se rendre dans la section « Comptes et Sauvegarde » du menu « Paramètres » . Le menu « Paramètres » est accessible par l’icône présentant une roue dentée. Dans la liste des paramètres qui s’affiche ensuite, il faut choisir l’entrée « Comptes et sauvegardes »

Cerise sur le gâteau, selon les versions d’Android, l’organisation des menus peut avoir évolué…Toutefois la logique de la procédure reste la même.

A noter également que la restauration d’une sauvegarde ne peut se faire que d’une version du système vers une version plus récente, jamais l’inverse.

A partir de l’écran « Comptes et sauvegarde » plusieurs possibilités s’offrent à l’utilisateur:

  • Sauvegarde et Restauration: Permet la sauvegarde automatique vers un compte cloud (GOOGLE ou équivalent). Une option « Transf. vers stock. externe » permet la sauvegarde sur une carte SD ou un stockage USB.
  • Smart Switch: c’est le programme de chez Samsung pour transférer les données d’un ancien à un nouveau téléphone portable. Smart Switch est pré-installé sur les appareils Samsung mais peut probablement être installé sur des appareils Android concurrents. Je n’ai pas testé la compatibilité (je n’utilise que des appareils Samsung). Pour transférer les données souhaitées (contacts, agendas, etc..) l’utilisateur doit alors choisir quelle connexion utiliser avec l’autre appareil (câble USB ou sans fil).

Pour la sauvegarde des contacts (et seulement des contacts) il existe une autre possibilité (appareils Android récents). A partir de l’application contacts, ouvrir le menu (le boutons avec les 3 barres en haut à gauche de l’écran) et sélectionner l’entrée « Gestion des contacts ». dans l’écran « gestion des contacts », sélectionner l’entrée « Import/export des contacts » puis sélectionner « Exporter », l’écran suivant propose l’export sur stockage interne , carte SIM ou carte SD (éventuellement l’option cloud peut apparaître). Choisir alors la cible que vous souhaitez utiliser pour le stockage. Si vous êtes intéressé par la récupération de vos contacts sur un PC ou un autre terminal, le fichier au format vCard sur la carte SD peut être lu par ce terminal à partir de la carte SD:

  • par déplacement de la carte sur la cible (nécessite d’avoir un lecteur de carte SD externe s’il n’est pas intégré sur l’équipement que vous utilisez) puis recopie du fichier au format vCard sur le dispositif de stockage de votre appareil (Disque Dur, clé USB, etc..;
  • par copie du fichier au format vCard dans votre stockage Cloud (nécessite d’avoir ouvert un compte Cloud) puis copie du fichier depuis votre compte cloud sur l’équipement cible;
  • ou par copie du fichier au format vCard depuis la mémoire SD sur une clé USB raccordée sur le port USB du Téléphone Portable (le port USB est le connecteur qui sert à brancher le chargeur). Si besoin, des convertisseurs de genre (USB B – USB C – Mâle – Femelle) sont disponibles à la vente chez les distributeurs (FNAC, Darty, Boulanger etc..).
Transfert sur clé USB

Pour ceux d’entre-vous qui ne sauraient pas comment manipuler les fichiers sur leur téléphone portable, sachez qu’une application nommée généralement « Fichiers » ou « mes fichiers » est installée sur les systèmes Android. Cette application est accessible par le bouton contenant le dessin d’un dossier.

Fichiers

Pour les système Apple (iOS) l’intégration des services est telle que la question de la sauvegarde des données ne devrait même pas se poser.

Voila.

Cyber-Espace (Internet) démystifié

Le texte que vous voyez actuellement sur votre écran a emprunté le cyber-espace pour venir s’afficher. Vous-même en consultant mon article sur le cyber-espace, vous y effectuez une navigation. Le cyber-espace est un ensemble de données numérisées constituant un univers d’information et un milieu de communication, lié à l’interconnexion mondiale des ordinateurs. Le cyber-espace c’est une des applications de l’Internet.

Internet est le réseau informatique mondial accessible au public. C’est un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux. L’information est transmise via Internet grâce à un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet des applications variées comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, le pair-à-pair et le cyber-espace (World Wide Web).

Pour naviguer dans le cyber-espace il faut utiliser un navigateur web (web browser en anglais). C’est précisément avec ce navigateur que le texte de mon article peut s’afficher sous une forme banale et plaisante. Ce texte comporte des mots ou suites de mots soulignés et de couleur bleue. Ces derniers sont des hyper-liens qui permettent au navigateur de se connecter sur une adresse internet (à travers un nom de domaine). Le texte de mon article, comme tous ceux de ce site et le site lui même sont écrits en langage Hypertexte. Ce langage utilise des balises (combinaisons de caractères) pour les mises en forme à l’affichage. Ces balises ne sont évidemment pas visibles sur votre écran.

Le langage HTML (HyperText Markup Language) est actuellement à la base de toutes les pages que vous pouvez consulter sur l’internet. Les pages des sites WEB que vous consultez sont des fichiers contenant de l’hypertexte. Vous pouvez d’ailleurs enregistrer ces fichiers sur votre terminal (micro-ordinateur, téléphone, tablette) et les relire avec votre navigateur sans être connecté au cyber-espace.

Pour les plus hardis d’entre vous, une expérience intéressante consisterait à lire ces fichiers avec un simple éditeur de texte (hors interprétation HTML).

Maintenant vous pouvez vous imaginer ce qu’est un site WEB: d’abord un ordinateur sur lequel les fichiers HTML sont stockés et organisés, ensuite un ensemble de logiciels constituant un serveur. Cet ensemble est connecté à internet via une passerelle (gateway en anglais) et sous un nom de domaine (celui qui permet aux utilisateurs du cyber-espace de se connecter au site). La passerelle est généralement un ensemble modem-routeur (vous savez, la « box »). Un service externe (DNS) fait le lien entre adresse IP (celle sur laquelle les routeurs font une connexion) et nom de domaine.

Voila, c’est simplissime !

Maintenant que le décor est planté (au sens théâtral du mot) essayons de corriger un malentendu qui enferme nombre de consommateurs de ce cyber-espace dans l’univers GOOGLE. Google est à l’origine un simple moteur de recherche d’informations sur internet développé au seuil des années 2000. Utiliser Google Search (le moteur de recherche) ce n’est pas possible sans un navigateur internet, sans un accès au Web et sans les infrastructures qui supportent le Web (internet). De plus on peut très bien utiliser un autre moteur de recherche (QWANT, ALTA VISTA, YAHOO!, BING…). Donc, non Google ce n’est pas internet.

La société Google est devenue en une vingtaine d’années LE poids lourd des services internet après avoir racheté nombre de sociétés et développé ses propres services. La stratégie de Google est d’organiser l’information à l’échelle mondiale, de la rendre universellement accessible et utile et d’en tirer des profits. Google exerce maintenant une position de quasi monopole dans les services dématérialisés (Youtube, Android, Gmail, Google Maps, Google Earth, etc..). Malgré cela, internet n’est pas Google et il existe des alternatives à tous les services proposés par Google.

Un exemple récent illustre un possible revers de ce monopole. L’actuel président des USA, dans sa croisade commerciale contre la chine a bloqué pour le plus gros producteur chinois de produits télécom – Huawei – la possibilité d’utiliser les logiciels Google protégés par des brevets. Cela équivaut à priver les propriétaires de smartphones HUAWEI de la galaxie de services Google qui sont implantés sur les produits concurrents. Que font les ingénieurs chez HUAWEI ? Ils sont en train de développer des produits équivalents. Aux dernières nouvelles, ils y réussissent plutôt bien.

NOTA: Je reste conscient de la difficulté de toute tentative de simplification et du risque de confusion qui peut en résulter. C’est en partie pour cela que je donne autant d’hyper-liens vers les articles de WIKIPEDIA (l’encyclopédie libre et accessible à tous) pour permettre à ceux qui le souhaitent d’acquérir plus de détails sur les termes et les concepts abordés.