Agendas partagés

Une question m’a été posée récemment au sujet du lien entre l’agenda du Smartphone et les agendas tenus sur les autres terminaux (micro-ordinateurs, tablettes). Comment synchroniser les informations de l’agenda du téléphone portable avec les logiciels d’agendas utilisés sur les autres appareils ?

C’est très simple (et la question ne se pose même pas si l’on utilise des produits Apple).

Il existe comme d’habitude différentes possibilités. Je n’aborderai en premier que la procédure la plus simple (mais pas la plus respectueuse de la vie privée).

Des comptes de services Google (dont l’agenda) sont accessibles à tout possesseur de téléphone portable utilisant le système Android. D’autres services « cloud » de ce type sont disponibles, souvent proposés par le fabricant du téléphone (Samsung par exemple). Il convient d’ouvrir un de ces comptes pour pouvoir utiliser le partage d’agenda. Sur les autres terminaux, il suffira alors de déclarer l’utilisation de ce compte pour partager l’agenda qui lui correspond (le même que celui du téléphone, synchronisé par le service cloud). Dans le cas des comptes Google, l’adresse eMail du Compte Google sert de lien. Si la connexion avec le compte cloud n’est pas prévue par le logiciel d’agenda que vous utilisez sur l’autre terminal (par exemple le PC), alors utilisez le navigateur Web « Google Chrome » avec son extension Google Agenda.

Il est possible de synchroniser dans la même application d’agenda plusieurs comptes de ce type (qui correspondent aux emplois du temps de différentes personnes). Il est alors possible de partager les agendas de Mr et Mme et des membres de la famille, ou de partager les agendas des membres d’une équipe, etc..

Pour les plus téméraires et aussi pour ceux (les mêmes, surement) qui sont concernés par le respect de la vie privée et la protection des données personnelles, voici la deuxième possibilité. Il est ici question de s’affranchir de l’emprise de Google. Le partage et la synchronisation de données, ici l’agenda, nécessitent de recourir à une architecture de type clients-serveur. Dans ce type d’architecture un ordinateur joue le rôle de serveur et d’autres ordinateurs (ou similaires) se connectent à lui pour utiliser les services qu’il héberge. Le serveur tient les données de l’agenda. Le serveur met à jour les données de l’agenda des clients et reçoit les modifications réalisées par les clients. Nous avons donc besoin d’un serveur Web. Pourquoi ne pas utiliser notre propre serveur auto-hébergé pour assurer cette fonction plutôt que de recourir à une société spécialisée ?

C’est donc ce que j’ai fait (voir mon article sur l’auto-hébergement pour la partie structure). Pour la partie matériel il faut bien entendu un micro-ordinateur avec un minimum de ressources (un vieux PC inutilisé -pas plus de 15 ans d’age – et recyclé peut convenir). Il faut également une connexion internet qui offre un débit suffisant (au minimum 3 Mbit/s en flux montant). Pour la partie logiciel de notre installation l’offre Open Source (logiciels sous licence Libre) est suffisamment étendue et mature pour garantir une installation sans surprise et une maintenance facile. Je recommande toutefois à ceux qui seraient rebutés par l’installation de A à Z de faire l’acquisition d’un petit NAS (Serveur de Stockage en Réseau) sur lequel tous les services sont pré-installés. QNAP ou Synology sont les marques les plus sérieuses pour de petits NAS à usage domestique. Les interfaces d’administration de ces appareils sont vraiment faciles à utiliser. Le prix de ce type d’appareil est comparable à celui d’un micro-ordinateur d’entrée de gamme. Et en plus vous bénéficiez de toutes les applications qui permettent de stocker et de diffuser du multimédia (musique, video..) sur le réseau local domestique (et au delà si cela vous intéresse).

Et voila.

Sauvegarde et restauration

Une des questions fréquemment posées par les utilisateurs de téléphones portables: Comment sauvegarder mes contacts, mon agenda ?

C’est simplissime. En fonction du système d’exploitation (Android, ou Apple iOS), des services destinés à assurer ces taches sont pré-installés sur l’appareil. Ces services font appel à un abonnement au cloud (gratuit) ou à un stockage sur un autre appareil (micro-ordinateur, tablette, disque externe, etc..).

Pour les systèmes Android (procédure testée sur appareils Samsung) il faut se rendre dans la section « Comptes et Sauvegarde » du menu « Paramètres » . Le menu « Paramètres » est accessible par l’icône présentant une roue dentée. Dans la liste des paramètres qui s’affiche ensuite, il faut choisir l’entrée « Comptes et sauvegardes »

Cerise sur le gâteau, selon les versions d’Android, l’organisation des menus peut avoir évolué…Toutefois la logique de la procédure reste la même.

A noter également que la restauration d’une sauvegarde ne peut se faire que d’une version du système vers une version plus récente, jamais l’inverse.

A partir de l’écran « Comptes et sauvegarde » plusieurs possibilités s’offrent à l’utilisateur:

  • Sauvegarde et Restauration: Permet la sauvegarde automatique vers un compte cloud (GOOGLE ou équivalent). Une option « Transf. vers stock. externe » permet la sauvegarde sur une carte SD ou un stockage USB.
  • Smart Switch: c’est le programme de chez Samsung pour transférer les données d’un ancien à un nouveau téléphone portable. Smart Switch est pré-installé sur les appareils Samsung mais peut probablement être installé sur des appareils Android concurrents. Je n’ai pas testé la compatibilité (je n’utilise que des appareils Samsung). Pour transférer les données souhaitées (contacts, agendas, etc..) l’utilisateur doit alors choisir quelle connexion utiliser avec l’autre appareil (câble USB ou sans fil).

Pour la sauvegarde des contacts (et seulement des contacts) il existe une autre possibilité (appareils Android récents). A partir de l’application contacts, ouvrir le menu (le boutons avec les 3 barres en haut à gauche de l’écran) et sélectionner l’entrée « Gestion des contacts ». dans l’écran « gestion des contacts », sélectionner l’entrée « Import/export des contacts » puis sélectionner « Exporter », l’écran suivant propose l’export sur stockage interne , carte SIM ou carte SD (éventuellement l’option cloud peut apparaître). Choisir alors la cible que vous souhaitez utiliser pour le stockage. Si vous êtes intéressé par la récupération de vos contacts sur un PC ou un autre terminal, le fichier au format vCard sur la carte SD peut être lu par ce terminal à partir de la carte SD:

  • par déplacement de la carte sur la cible (nécessite d’avoir un lecteur de carte SD externe s’il n’est pas intégré sur l’équipement que vous utilisez) puis recopie du fichier au format vCard sur le dispositif de stockage de votre appareil (Disque Dur, clé USB, etc..;
  • par copie du fichier au format vCard dans votre stockage Cloud (nécessite d’avoir ouvert un compte Cloud) puis copie du fichier depuis votre compte cloud sur l’équipement cible;
  • ou par copie du fichier au format vCard depuis la mémoire SD sur une clé USB raccordée sur le port USB du Téléphone Portable (le port USB est le connecteur qui sert à brancher le chargeur). Si besoin, des convertisseurs de genre (USB B – USB C – Mâle – Femelle) sont disponibles à la vente chez les distributeurs (FNAC, Darty, Boulanger etc..).
Transfert sur clé USB

Pour ceux d’entre-vous qui ne sauraient pas comment manipuler les fichiers sur leur téléphone portable, sachez qu’une application nommée généralement « Fichiers » ou « mes fichiers » est installée sur les systèmes Android. Cette application est accessible par le bouton contenant le dessin d’un dossier.

Fichiers

Pour les système Apple (iOS) l’intégration des services est telle que la question de la sauvegarde des données ne devrait même pas se poser.

Voila.

Transfert de photos

Une des questions que se pose tout nouvel utilisateur de smartphone (et parfois pendant très longtemps):

Comment transférer mes photos sur un autre support physique (disque mobile, micro-ordinateur, tablette, autre smartphone, etc..).

La réponse commence par une exploration des différents dispositifs qui permettent à ce smartphone de communiquer:

  1. Port USB (par une liaison physique, câble USB);
  2. Bluetooth (liaison immatérielle, ondes radio haute fréquence);
  3. WiFi (liaison immatérielle, ondes radio haute fréquence – 2.4 GHz et 5 GHz);
  4. Téléphone (1G, 2G, 3G, 4G) en exploitant l’accès aux services Internet ( fréquences radiocommunication, bandes UHF allant de 700 à 2 600 MHz ).
  5. Carte mémoire (si le smartphone est muni d’un logement pour carte d’extension)

L’utilisation d’un câble USB entre le connecteur USB du Smart Phone (le connecteur qui sert à brancher le chargeur) et le connecteur USB de l’équipement cible est probablement (à mon avis) le moyen le plus simple de réaliser un transfert. Si l’équipement cible est un micro-ordinateur (quelque soit le système d’exploitation installé), celui-ci va « reconnaître » le téléphone comme une unité de stockage de masse (l’équivalent d’un disque dur). Il suffit alors d’utiliser le navigateur de fichiers du micro-ordinateur pour copier les fichiers photo du téléphone sur le micro-ordinateur. Le dossier qui contient ces fichiers sur le stockage du téléphone se nomme « DCIM » sur les systèmes Android. Si le transfert est réalisé sur une clé USB, il faut alors utiliser l’application « fichiers » du Smart Phone (voir photo ci-dessous).

Transfert sur clé mémoire USB

Toutefois sur les Smartphones utilisant le système Android de Google l’accès au port USB n’est pas possible si le mode « développeur » (ou debug) n’est pas actif. Pour le rendre actif il faut utiliser le menu « paramètre », sélectionner l’option « A propos du téléphone » et taper 7 fois sur le numéro de kernel (noyau linux). Une fois en mode « développeur », il faut retourner dans le menu « paramètres », y sélectionner l’entrée « options pour les développeurs » et activer l’option « débogage USB ».

L’utilisation des dispositifs listés de 2 à 4 requiert l’utilisation de programmes de transfert de fichiers (les photos prises par le smartphone sont des fichiers) présents sur le smartphone et sur la cible (l’autre équipement ou service sur lequel le transfert doit avoir lieu). Si le programme nécessaire n’est pas sur le smartphone, il faut le télécharger et l’installer (via internet, les services Play Store pour Android ou Apple Store pour iPhones). Une rapide recherche sur internet (avec les mots clé Transfert fichier, Smartphone, et le nom du dispositif employé) permet de trouver le programme libre de droit d’utilisation (ou non, s’il s’agit d’un service cloud) qui fera le travail.

Il est également possible de recourir à un service cloud (service qui permet de stocker les fichiers sur les équipements fournis par les sociétés de l’internet). Ce service peut être iCloud (Apple), Google Drive (Android) ou autre (y compris votre propre service de type Drive, en auto-hébergement – voir mon article « Auto-hébergement facile« ). Ces services sont toutefois limités en capacité de stockage sous leur forme gratuite. L’intérêt de ce type de stockage reste l’accessibilité la simplicité et le partage avec possibilité de synchroniser les fichiers sur plusieurs de vos terminaux capables de connexion internet (tablette, micro-ordinateur, autre smartphone, etc..).

Le transfert de fichiers par l’utilisation de carte mémoire amovible nécessite de disposer d’un lecteur (card reader) au format de la carte (SD, Micro SD, etc..). Ce lecteur peut être intégré au micro-ordinateur portable sur lequel seront transférés les fichiers, sinon il peut se connecter sur un port USB (lecteur séparé) s’il n’est pas intégré.

Voila.

Smart phone et photographie

C’est indéniable, dégainer son téléphone portable pour prendre des photos relève du geste réflex | ;)|. Ce sont alors des milliers de photos qui encombrent la mémoire de ce génial appareil et quand celui-ci n’en peut plus, débordent alors dans le « nuage » (« cloud » si l’on préfère). Parfois ces milliers de photos disparaissent avec la panne ou la perte du téléphone.

Beaucoup de personnes de mon entourage (plutôt âgé) n’ont aucune idée de comment toute cette technologie fonctionne (sans même aborder l’aspect technique de la photographie). Pour la plupart ils s’en moquent et c’est très bien. Ils font alors partie de la horde des consommateurs frénétiques et aussi, et souvent des utilisateurs immodérés de réseaux sociaux. Les dits réseaux sur lesquels circulent des milliards de photographies et de vidéos. Les infrastructures qui supportent tous ces échanges sont devenues des mastodontes. En dehors de l’aspect sociétal de l’usage de cette famille d’appareils on constate les progrès remarquables réalisés dans l’acquisition et le traitement de photos à la suite de l’évolution du marché. Il est de plus en plus facile de faire de très belles photographies sans expertise particulière (ou presque) avec un « simple » téléphone portable.

Tout cela est très bien mais parfois une ou l’autre de mes connaissances me demande comment faire ceci ou cela:

  • qui n’est pas prévu dans les fonctions du téléphone,
  • qui n’est pas disponible dans les applications,
  • qui requiert un peu de connaissance technique,
  • qui requiert un peu de persévérance,
  • etc..

C’est donc tout naturellement que je commence ici une série de descriptions des problèmes simples (pour la plupart) qui me sont posés et des réponses simples (souvent) qui y sont apportées. Ce projet sera parfois une ouverture vers une autre série d’articles concernant plus la photographie (la vraie..) vue sous un aspect plus technique.