Installation de PLEX sous MS Windows (ou Mac OS ou Linux)

Vous possédez une certaine quantité de fichier multimédia que vous souhaitez diffuser et lire sur vos terminaux (TV, smartphone, tablette, micro-ordinateur). Alors PLEX peut vous aider. Le présent article vous guidera pas à pas dans l’installation et le paramétrage d’un serveur PLEX sur un système MS Windows.

PLEX à quoi ça sert ?

PLEX permet la diffusion et la lecture de vos propres contenus multimédia en streaming au travers de votre réseau local (en aval de votre boitier Internet (la Box)) ou au travers d’internet. PLEX est gratuit dans sa version de base. Il permet dans une certaine mesure de s’affranchir des offres de streaming commerciales (Netflix, Disney+, etc..).

PLEX fonctionne suivant le modèle Client/Serveur. La pièce maitresse de l’architecture PLEX est un puissant serveur pour le stockage, l’organisation et le streaming de contenus multimédia (musique, vidéos, photos, etc..) vers des clients PLEX. Les clients PLEX peuvent être installés sur des terminaux tels que smartphones, micro-ordinateurs, télévisions, tablettes.

Comment installer le serveur PLEX

Compte tenu de l’architecture Client / Serveur du service PLEX, une machine doit assurer le rôle de serveur. Si PLEX sert de support à une collection importante de fichiers multimédia, il est préférable d’utiliser une machine dédiée. Cette dernière permettra d’augmenter la capacité de stockage en fonction des besoins. Cette machine peut être un NAS (stockage réseau), ou un micro-ordinateur. Pour utiliser une de vos machines obsolètes qui traine dans un placard nous traiterons ici du cas d’un micro-ordinateur.

Le logiciel serveur peut être installé sur un micro-ordinateur sous MS Windows aussi bien que sous Mac OS, ou sous une distribution Linux. Le plus simple pour l’utilisateur ne possédant pas d’expertise particulière, serait d’installer PLEX sur une machine MS Windows (MS Windows couvre 90 % du marché grand public). Toute l’opération se déroulera à partir de l’interface graphique (plus intuitive que la ligne de commande Linux). Pour récupérer le logiciel serveur, aller sur la page de téléchargement PLEX et choisir le système MS Windows.

Choisir ensuite la distribution 32 ou 64 bits suivant le type de micro-processeur de votre équipement. Une fois le fichier d’installation téléchargé, lancer ce dernier. Passer outre le panneau d’avertissement de MS Windows par click sur « installer quand même ».

Lorsque l’installation est terminée, vous pouvez accéder à l’interface de contrôle du serveur PLEX en local (à partir de la machine d’installation) par le truchement de votre navigateur internet en entrant l’URL suivant dans la barre de recherche :

http://localhost:32400/web

Vous pouvez également cliquer sur l’icône PLEX qui après installation sera placée sur le bureau ou dans la barre des tâches. La page d’enregistrement suivante s’affiche alors:

Une fois votre compte créé vous pourrez accéder à la configuration de votre serveur.

Après avoir nommé le serveur PLEX vous pourrez créer et configurer des bibliothèques (Films, séries, musique, photos).

Cliquez sur la catégorie souhaitée. Par exemple : Film. Mettez la langue sur Français (important pour avoir les métadonnées dans la bonne langue) puis cliquez sur Ajouter des dossiers depuis le menu de gauche.

Cliquez sur Naviguer vers un dossier multimédia dans la fenêtre qui s’ouvre pour ajouter un dossier contenant vos films. Naviguez vers le répertoire correspondant. Vous pouvez bien sûr en ajouter plusieurs en cliquant à chaque fois sur le bouton Naviguer vers un dossier multimédia. Vous pouvez faire la même opération pour séries, musique et photos.

Plex Media Server va scanner automatiquement vos contenus et les ajouter dans les catégories correspondantes. Vos films, séries, vos albums de musique seront automatiquement organisés de manière ergonomique avec toutes les informations récupérées automatiquement sur des services en ligne (méta-données). Quand vous ajoutez de nouveaux contenus à vos dossiers, n’oubliez pas de mettre à jour la bibliothèque. Pour cela, cliquez sur les trois points horizontaux à droite de la catégorie (Films, Séries, etc.) puis sur le choix « scanner les fichiers de la bibliothèque ».

Comment installer le lecteur PLEX

Une fois le serveur PLEX configuré, vous pouvez maintenant installer le lecteur qui ira chercher le contenu sur le serveur. Si ce dernier est sur le même ordinateur comme dans le cas ci-dessus, la liaison avec le lecteur se fera automatiquement pour vous permettre de profiter de vos contenus.

Installez le lecteur PLEX depuis le magasin d’application de votre système (Google App Store pour les terminaux sous Android, Windows App Store ou autre suivant le cas). L’application vous demandera une connexion. Connectez-vous avec votre compte Google, Facebook ou avec votre adresse e-mail comme lors de la configuration du serveur. La magie de PLEX, c’est que vous n’avez pas grand-chose à faire à chaque fois.

Si vous utilisez la diffusion sur internet (via le port 32700 de votre router) et que vous êtes raccordé à la distribution par fibre optique vous risquez des surprises. Lisez attentivement mon article sur la pénurie d’adresses IPV4.

Conclusion

L’installation et la configuration d’un serveur PLEX sont réalisables facilement par des utilisateurs sans connaissances techniques. Une fois le serveur en place, vous accédez facilement à vos films, séries et morceaux de musique. L’intérêt principal de la mise en place d’un serveur, c’est de vous permettre de lire vos contenus depuis n’importe quel terminal. De plus l’interface du lecteur PLEX est très semblable à celle des services de streaming les plus présents sur le marché (Netflix, Disney+, ou autres compétiteurs) .

PLEX et Linux

Dans le cas ou vous souhaiteriez utiliser un équipement sous MS Windows ancien (moins de 15 ans d’age de préférence) et que l’aventure Linux ne vous fait pas peur, je conseille l’installation d’une distribution Ubuntu légère en lieu et place de MS Windows. Un exemple d’installation avec Linux: Mon Serveur PLEX est installé sur un micro-ordinateur tournant sous une distribution Debian support d’OpenMediaVault (un service de type NAS – stockage réseau open source).

Voilà.

Effets de l’épuisement des adresses IP v4 / Internet

Depuis 2019 les Fournisseurs d’Accès à Internet (Orange, Bouygues, SFR, Free…) ont épuisé leur stock d’adresse IP v4 pour raccorder de nouveaux abonnés à internet. Dans ce qui suit, je m’exprime sur les conséquences de cette pénurie.

C’est quoi une adresse IP ?

IP pour « Internet Protocol » est un protocole de communication sur internet. Une adresse IP sert à identifier un client sur le réseau. Elle sert ainsi à établir des liens entre les clients du réseau. IPv4 était le protocole le plus couramment utilisé, sur Internet tout comme sur les réseaux privés jusqu’à aujourd’hui. IPv6 est son successeur.

IPv4 utilise des adresses codées sur 32 bits (soit en théorie 4 294 967 296 adresses possibles) tandis qu’IPv6 les code sur 128 bits (soit en théorie 3,4 × 1038 adresses possibles).

La cohabitation

Les FAI français ont commencé à déployer le protocole IP v6 avant l’épuisement des adresses IP v4. Depuis quelques années les clients raccordés à Internet par la fibre optique sont équipés de boîtiers Internet (la Box) compatibles avec les deux protocoles. De fait, les deux protocoles cohabitent sur le réseau Internet sans qu’un échange soit possible entre eux. A terme, si le réseau veut grandir il faut qu’il utilise IP v6 et qu’IP v4 disparaisse. Toutefois, la plupart des services des fournisseurs de contenu ne sont toujours pas accessibles au travers d’IP v6. La transition va donc durer encore quelques années.

Les conséquences et le manque d’information sur ces dernières

Pendant la transition vers IP v6 les FAI français installent des traducteurs d’adresses réseaux à grande échelle pour prolonger le fonctionnement d’IPv4. L’usage de ces traducteurs d’adresses (Carrier Grade Network Address Translator ou CG NAT) est détectable par l’affichage de la mention « CG NAT » sur la page principale de l’interface d’administration de votre Box Internet.

Le but de cette installation est de n’utiliser qu’une unique adresse IP pour de multiples clients. Cette stratégie permet de gérer la pénurie. Ce qui en résulte immédiatement c’est l’impossibilité de se connecter à l’un de ces multiples clients depuis le réseau (en IP v4). Ce qui en résulte également c’est la disparition du traducteur d’adresse (NAT) associé à la gestion des ports de communication sur les Box Internet des clients. De plus en cas de requisition judiciaire, la police doit s’occuper non plus d’un justiciable, mais de plusieurs (et ils peuvent être très nombreux).

Pour le grand public (les citoyens qui n’utilisent Internet que pour se connecter à des services sans eux même produire et mettre en ligne du contenu au travers d’installations personnelles, par exemple en auto-hébergement) c’est transparent.

Pour les clients qui possèdent des serveurs ou des NAS ou des installations de surveillance qui doivent être accessibles depuis Internet c’est une surprise brutale. D’autant plus brutale que les FAI ne communiquent absolument pas sur le sujet. De plus cette transition vers le CG NAT n’est que piètrement préparée dans les services clients des FAI. De fait le service client de niveau 1 (celui pour le grand public) n’est pas informé de la transition en cours.

La solution pour continuer à mettre en ligne en IP v4

Il est possible de récupérer une adresse IP v4 unique (donc sans le CG NAT) par simple demande au FAI (dans mon cas RED by SFR). J’en ai fait l’expérience par deux fois (raccordement fibre optique sur deux domiciles distincts). Lors du contact téléphonique avec le service client (en suivant le protocole proposé par le FAI), il faut demander à parler avec un technicien du niveau 2 (niveau expert).

Lors du dialogue avec le niveau 2, demander un Roll Back pour obtenir IP v4 Full Stack et donner la raison technique justifiant cette demande. Je sais c’est du jargon technique. Ce jargon technique est celui utilisé par les FAI, donc indispensable pour être compris. J’ai chaque fois été accueilli aimablement par un expert du service client. Le retour à une adresse unique en IP v4 prend quelques heures. Le service client rappelle systématiquement quand l’opération est terminée pour vérifier que tout va bien.

Suite à cette opération vous pouvez accéder au présent article.


Voilà.

La Fibre – Nouvelle installation et expérience de l’IPv6

Si vous pouvez lire ces quelques lignes c’est que mes services auto-hébergés sont de nouveau en ligne (comprendre: accessibles dans le cyberespace). Il y a 20 jours mon épouse et moi déménagions dans une maison située à 100 m du point de livraison de notre fournisseur d’accès internet (la maison est à 70 m de la rue). Les serveurs hébergés à la maison ont été déménagés également et leur raccordement à la fibre optique a été nécessaire.

Le raccordement

Pour être raccordé au point de livraison de la fibre optique (la boite sur poteau, dans la rue) il faut mettre un conduit à disposition du technicien chargé de l’opération. En général, le conduit du téléphone est utilisé à cet effet. Dans notre cas, le conduit enterré du téléphone étant obstrué, il fallait soit ouvrir une tranchée, soit utiliser un autre conduit existant. Le plus simple étant d’opter pour un conduit existant, j’avais le choix entre:

  • le conduit électrique alimentant la maison depuis le compteur en limite de propriété;
  • le conduit d’évacuation des eaux usées raccordant la maison au réseau du tout à l’égout.

J’ai opté pour le passage dans le conduit électrique (il n’y circule aucune matière susceptible d’occasionner des incidents). La faisabilité de l’opération a été testée par passage d’une aiguille en fibre de verre de diamètre 4.5 mm depuis la sortie du conduit dans le sous-sol de la maison jusqu’à la limite de propriété (soit sur environ 75 m de longueur). La validation étant faite, pour trouver l’entrée dans le conduit coté rue il a fallu creuser le terrain sur environ 1 m de profondeur derrière l’armoire de raccordement EDF. Ensuite dégager la zone de raccordement entre conduit principal enterré sur 70 m (tube orange semi flexible diamètre 100 mm) et le câble électrique en gaine flexible grise de plus petit diamètre. L’extrémité d’un conduit flexible diamètre 50 mm a été engagée dans le conduit électrique principal. Ce conduit flexible a ensuite été enterré jusqu’à déboucher au pied du poteau téléphone en limite de propriété. L’aiguille en fibre de verre a été poussée depuis l’extrémité du conduit coté rue vers la maison pour enfin déboucher derrière le tableau de distribution électrique de la maison. L’aiguille étant en place, le technicien chargé du raccordement a attaché l’extrémité de la fibre optique à l’aiguille et tiré celle ci depuis la maison dans les 70 m de conduit enterré.

Pour réaliser l’opération il m’a fallu une bêche, une pioche, une barre à mine, une aiguille de 100 m de fibre de verre sur touret (100 € chez votre grande surface de bricolage), quelques mètres de conduit de récupération et quelques essais et échecs. Il faut également un peu de persévérance et ne pas hésiter à demander de l’aide dans les moments de découragement. En tout il a fallu environ deux semaines pour la préparation et deux jours pour l’installation effective de la fibre optique (incluant la prise de rendez-vous avec le FAI).

Les misères de l’IPv4

Une fois le raccordement à l’internet assuré par fibre optique (abonnement de 25 €/mois chez RED by SFR) et passé l’enthousiasme suscité par les tests de débit (1 Gbit/s), les surprises s’accumulent après l’installation de mes serveurs. Première déconvenue: après consultation de l’interface d’administration de la « box internet » installée par RED, les services de NAT (le traducteur d’adresses réseau) en IPv4 ne sont pas accessibles. Après vérification auprès des forums techniques traitant des réseaux fibre optique, je comprends que les FAI appliquent depuis peu des mesures techniques désignées par le terme CGNAT (Carrier Grade – Network Access Translation) pour pallier à la pénurie d’adresses internet disponibles en IPv4. Pour faire simple, cette stratégie consiste à connecter plusieurs clients au travers d’une même adresse iPv4. Il est alors impossible depuis internet d’accéder à un des clients qui partagent cette même adresse.

Cette modification des conditions d’accès à été réalisée à bas bruit, les FAI ne communicant pas sur les vrais aspects techniques de leur fourniture. C’est totalement passé inaperçu pour la grosse majorité des utilisateurs (en gros, tous ceux qui ne font pas d’auto-hébergement). La chose est d’ailleurs masquée par le fait que la « box internet » livrée par le FAI permet la gestion de l’IPv6 qui permet l’utilisation d’un nombre beaucoup, beaucoup plus important d’adresses IP (suffisant pour la demande future de points de raccordement).

La consultation des forums techniques m’a également permis de comprendre que ces dispositions techniques pouvaient être modifiées sur demande au FAI (retour à l’IPv4 d’origine). C’est la demande de modification qui est un parcours du combattant. Avec RED/SFR le service assistance peut être joint par téléphone (directement ou par rappel à partir de l’appli sur smartphone). Le premier contact est fait avec un personnel de niveau 1 (la personne qui lit une fiche et qui en réfère à un supérieur en cas de demande qui ne correspond pas à la fiche). Systématiquement la réponse est négative à une demande de rollback IPv4 (retour à la version IPv4 d’origine). Après plusieurs tentatives infructueuses je décide de tester l’IPv6 qui est proposé comme une solution. J’ai passé 2 jours à faire le tour de la question avec multiples expérimentations qui vont de l’obtention de nom de domaine paramétré IPv6 aux paramétrages de la « box internet » pour l’utilisation de l’IPv6 avec exposition des ports nécessaires à l’accès à mes serveurs. Tout fonctionne en réseau local. Aucun accès possible depuis l’extérieur (internet) à mes serveurs. J’en déduis que l’infrastructure du FAI n’est pas actuellement en mesure de supporter ce que je demande. D’autre part la majeur partie (environ 90%) des services accessibles sur le net fonctionnent avec un adressage IPv4. On peut le vérifier à l’aide de l’extension « IPvfoo » disponible sur Firefox (le navigateur internet) ou sur Chrome.

Retour à la case départ. Je retente plusieurs fois la demande de rollback auprès de RED/SFR et cette fois j’insiste pour parler à un technicien de niveau 2. Au troisième essai ma demande de rollback est acceptée et 3 heures après avoir raccroché mon téléphone, ma « box internet » permet l’accès IPv4 avec gestion du NAT. Après paramétrage des ports du routeur à l’aide de l’interface NAT mes serveurs sont redevenus accessibles de partout dans le monde à l’aide d’une connexion internet.

En conclusion, l’auto-hébergement de services web ça demande un peu d’expertise, mais aussi et surtout d’avoir de la ténacité quand il s’agit de contacts techniques avec les services clients des FAI.



IPInternet Protocol. Le protocole de communication fondamental de la suite des protocoles internet. Une adresse IP permet d’identifier un terminal connecté au réseau.
IPv4Adressage IP sur un groupe de 4 octets (soit 32 bit). Exemple de notation: 93.23.120.243
octetEn informatique, un octet est un multiplet de 8 bits codant une information. Dans ce système de codage, s’appuyant sur le système binaire, un octet permet de représenter 28 nombres, soit 256 valeurs différentes.
glossaire

Auto-hébergement facile

Ce site est auto-hébergé. Ce qui signifie qu’il est installé sur un matériel qui est à mon domicile, avec des logiciels libres de droit d’usage (Linux, WordPress, etc..). La connexion au web passe simplement par une passerelle (routeur/modem) fournie par mon Fournisseur d’Accès Internet (en l’occurrence: SFR). L’appareil qui fait tourner le service est un vieux micro-ordinateur (datant de 2014) équipé d’un processeur Pentium G3220T (deux coeurs) et de 4 Go de RAM. Cet appareil a été légèrement amélioré et supporte un système Linux (Debian11) en version serveur.

Mon Serveur

Un deuxième équipement est connecté sur le réseau local du domicile avec d’autres services (NAS, Streaming Multimedia, Cloud drive) accessibles depuis le réseau local du domicile ou depuis le web. D’autres équipements sont raccordés sur ce réseau local et sont utilisés en fonction des envies ou des besoins (chaine HiFi, télévision, micro-ordinateurs, smartphones, etc..).

La mise en service de tous ces équipements et services est à la portée de tout hobbyiste. C’est une des façons de mieux comprendre comment tout cela fonctionne. C’est également une façon de s’affranchir de la dépendance aux gros acteurs commerciaux du secteur (les fameux GAFAM).

En forme de conclusion, je peux justifier les avantages de cette démarche par :

  • l’indépendance acquise par rapport aux gros acteurs commerciaux du WEB (les GAFAM, les FAI, les fournisseurs d’hébergement de services web);
  • l’utilisation d’une structure et de matériels dont j’ai la maitrise;
  • l’utilisation de solutions à base de logiciels libres de droit d’utilisation (contrairement aux produits commerciaux proposés entre autres par Google et Apple, ou les FAI). Ce qui garanti une entière indépendance et une certaine innocuité aux atteintes à la vie privée dont il est de plus en plus question à mesure que le commerce envahit (et étouffe) internet.

Voila