Cyber-Espace (Internet) démystifié

Le texte que vous voyez actuellement sur votre écran a emprunté le cyber-espace pour venir s’afficher. Vous-même en consultant mon article sur le cyber-espace, vous y effectuez une navigation. Le cyber-espace est un ensemble de données numérisées constituant un univers d’information et un milieu de communication, lié à l’interconnexion mondiale des ordinateurs. Le cyber-espace c’est une des applications de l’Internet.

Internet est le réseau informatique mondial accessible au public. C’est un réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés, universitaires, commerciaux et gouvernementaux. L’information est transmise via Internet grâce à un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet des applications variées comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, le pair-à-pair et le cyber-espace (World Wide Web).

Pour naviguer dans le cyber-espace il faut utiliser un navigateur web (web browser en anglais). C’est précisément avec ce navigateur que le texte de mon article peut s’afficher sous une forme banale et plaisante. Ce texte comporte des mots ou suites de mots soulignés et de couleur bleue. Ces derniers sont des hyper-liens qui permettent au navigateur de se connecter sur une adresse internet (à travers un nom de domaine). Le texte de mon article, comme tous ceux de ce site et le site lui même sont écrits en langage Hypertexte. Ce langage utilise des balises (combinaisons de caractères) pour les mises en forme à l’affichage. Ces balises ne sont évidemment pas visibles sur votre écran.

Le langage HTML (HyperText Markup Language) est actuellement à la base de toutes les pages que vous pouvez consulter sur l’internet. Les pages des sites WEB que vous consultez sont des fichiers contenant de l’hypertexte. Vous pouvez d’ailleurs enregistrer ces fichiers sur votre terminal (micro-ordinateur, téléphone, tablette) et les relire avec votre navigateur sans être connecté au cyber-espace.

Pour les plus hardis d’entre vous, une expérience intéressante consisterait à lire ces fichiers avec un simple éditeur de texte (hors interprétation HTML).

Maintenant vous pouvez vous imaginer ce qu’est un site WEB: d’abord un ordinateur sur lequel les fichiers HTML sont stockés et organisés, ensuite un ensemble de logiciels constituant un serveur. Cet ensemble est connecté à internet via une passerelle (gateway en anglais) et sous un nom de domaine (celui qui permet aux utilisateurs du cyber-espace de se connecter au site). La passerelle est généralement un ensemble modem-routeur (vous savez, la « box »). Un service externe (DNS) fait le lien entre adresse IP (celle sur laquelle les routeurs font une connexion) et nom de domaine.

Voila, c’est simplissime !

Maintenant que le décor est planté (au sens théâtral du mot) essayons de corriger un malentendu qui enferme nombre de consommateurs de ce cyber-espace dans l’univers GOOGLE. Google est à l’origine un simple moteur de recherche d’informations sur internet développé au seuil des années 2000. Utiliser Google Search (le moteur de recherche) ce n’est pas possible sans un navigateur internet, sans un accès au Web et sans les infrastructures qui supportent le Web (internet). De plus on peut très bien utiliser un autre moteur de recherche (QWANT, ALTA VISTA, YAHOO!, BING…). Donc, non Google ce n’est pas internet.

La société Google est devenue en une vingtaine d’années LE poids lourd des services internet après avoir racheté nombre de sociétés et développé ses propres services. La stratégie de Google est d’organiser l’information à l’échelle mondiale, de la rendre universellement accessible et utile et d’en tirer des profits. Google exerce maintenant une position de quasi monopole dans les services dématérialisés (Youtube, Android, Gmail, Google Maps, Google Earth, etc..). Malgré cela, internet n’est pas Google et il existe des alternatives à tous les services proposés par Google.

Un exemple récent illustre un possible revers de ce monopole. L’actuel président des USA, dans sa croisade commerciale contre la chine a bloqué pour le plus gros producteur chinois de produits télécom – Huawei – la possibilité d’utiliser les logiciels Google protégés par des brevets. Cela équivaut à priver les propriétaires de smartphones HUAWEI de la galaxie de services Google qui sont implantés sur les produits concurrents. Que font les ingénieurs chez HUAWEI ? Ils sont en train de développer des produits équivalents. Aux dernières nouvelles, ils y réussissent plutôt bien.

NOTA: Je reste conscient de la difficulté de toute tentative de simplification et du risque de confusion qui peut en résulter. C’est en partie pour cela que je donne autant d’hyper-liens vers les articles de WIKIPEDIA (l’encyclopédie libre et accessible à tous) pour permettre à ceux qui le souhaitent d’acquérir plus de détails sur les termes et les concepts abordés.

Galerie photos

L’accès à mes photos récentes est possible par le lien suivant:

https://edt.blogdns.net/piwigo/

Cette galerie photo est supportée par le logiciel Piwigo (logiciel sous licence Libre). Cette instance de Piwigo fonctionne sur un serveur auto-hébergé (un vieux micro-ordinateur reconditionné) à mon domicile. j’ai rédigé deux articles concernant logiciel libre et auto-hébergement que vous pouvez lire dans les rubriques relatives à Internet.

Piwigo est une application web qui utilise une base de données. Piwigo excelle dans le stockage et la documentation de photographies. Il peut être utilisé pour organiser et rendre facilement accessible un fond important de photos dans un cadre professionnel (agences, ) ou à l’échelle d’une communauté (clubs, associations, régions) pour gérer les photographies liées aux activités. Piwigo fournit un système avancé de gestion des permissions. Les utilisateurs ayant les permissions peuvent télétransmettre ou télécharger les photos une par une ou en album complet.

Les photos que vous pouvez voir dans cette galerie ont été prises avec un boîtier reflex Nikon D7200 sur lequel peuvent être montés des objectifs Nikor 24-200 mm, 70-300 mm, et 10-20 mm. Les plus récentes ont été prises avec un Nikon Z7, objectifs Nikor 24 – 70 mm, Nikor S MC105 mm, Tamron 70-300 mm. Les photos sont stockées au format NEF par le boîtier. Les fichiers .NEF sont ensuite transférés sur un ordinateur portable dans des répertoires synchronisés avec ceux d’un serveur type « cloud » auto-hébergé (voir mon article sur l’auto-hébergement). Le post-traitement (équivalent du développement en argentique) est ensuite réalisé avec le logiciel Darktable.

Certains traitements peuvent ensuite être réalisés avec le logiciel GIMP. Le choix de logiciels sous licence libre est un choix politique (prise de position plus aisée pour un photographe amateur que pour un professionnel). Le choix de ces logiciels n’est pas figé et le recours à des logiciels plus spécialisés peut être utile dans certains cas.

Auto-hébergement facile

Ce site est auto-hébergé. Ce qui signifie qu’il est installé sur un matériel qui est à mon domicile, avec des logiciels libres de droit d’usage (Linux, WordPress, etc..). La connexion au web passe simplement par une passerelle (routeur/modem) fournie par mon Fournisseur d’Accès Internet (en l’occurrence: SFR). L’appareil qui fait tourner le service est un vieux micro-ordinateur (datant de 2014) équipé d’un processeur Pentium G3220T (deux coeurs) et de 4 Go de RAM. Cet appareil a été légèrement amélioré et supporte un système Linux (Debian11) en version serveur.

Mon Serveur

Un deuxième équipement est connecté sur le réseau local du domicile avec d’autres services (NAS, Streaming Multimedia, Cloud drive) accessibles depuis le réseau local du domicile ou depuis le web. D’autres équipements sont raccordés sur ce réseau local et sont utilisés en fonction des envies ou des besoins (chaine HiFi, télévision, micro-ordinateurs, smartphones, etc..).

La mise en service de tous ces équipements et services est à la portée de tout hobbyiste. C’est une des façons de mieux comprendre comment tout cela fonctionne. C’est également une façon de s’affranchir de la dépendance aux gros acteurs commerciaux du secteur (les fameux GAFAM).

En forme de conclusion, je peux justifier les avantages de cette démarche par :

  • l’indépendance acquise par rapport aux gros acteurs commerciaux du WEB (les GAFAM, les FAI, les fournisseurs d’hébergement de services web);
  • l’utilisation d’une structure et de matériels dont j’ai la maitrise;
  • l’utilisation de solutions à base de logiciels libres de droit d’utilisation (contrairement aux produits commerciaux proposés entre autres par Google et Apple, ou les FAI). Ce qui garanti une entière indépendance et une certaine innocuité aux atteintes à la vie privée dont il est de plus en plus question à mesure que le commerce envahit (et étouffe) internet.

Voila